Le marathon de New-York, fabuleux!

Jeudi 1er novembre 2018, après huit heures de vol, cinq athlètes du club d’athlétisme de Saint-Gilles ont débarqué avec leurs valises aux Etats-Unis pour participer au plus mythique des marathons internationaux, celui de New-York.

C’est le désir pour chacun de célébrer un évènement personnel qui fut le leitmotiv de cette idée de voyage outre-Atlantique.

L’opportunité pour Dominique COQUENET et Vincent TOLMOS, de fêter leur départ à la retraite, pour Didier TALAGRAND, son entrée dans la soixantaine depuis le 2 novembre 2018 et enfin pour Nicole et Patrick HIGONNET, leur 40e anniversaire de mariage.

C’est après une préparation de plusieurs mois que nos cinq sportifs se sont retrouvés le dimanche 4 novembre 2018 sur la ligne de départ de ce marathon légendaire parmi plus de 52000 participants.

C’était une journée d’automne pittoresque à New York, avec un soleil étincelant, la végétation aux couleurs d’automne et des milliers de coureurs prêts à en découdre.

Depuis l'aube, une armada discontinue de cars et de bus dépose sur l'aire de départ les participants de toute nationalité. L'accueil est chaleureux grâce au sourire et aux encouragements des bénévoles et des policiers New-yorkais qui nous attendent et nous renseignent. Dans le ciel, un balai incessant d'hélicoptères de la Police New-yorkaise assurent la sécurité de la manifestation

Le départ du marathon se trouve au pied du pont de Verrazano, architecture à deux étages et long de 4 km qui relie Staten Island à Brookling. Le site est réparti en trois zones de couleur bleu, orange et vert. Chaque zone a son propre tracé, les coureurs aux dossards bleu et orange passeront par les deux larges voies de la partie supérieure du pont de Verrazano et les coureurs aux dossards vert par sa partie inférieure. Les départs se font par vagues toutes les 20 à 25 minutes.

Nos amis n'ont pas eu la chance de le traverser par sa partie supérieure plus chaude, baignée de soleil mais à l'ombre de celle-ci, plus froide et plus venteuse.

Après la traversée du pont de Verrazano, les coureurs des trois zones remontent vers le nord à travers les quartiers de Brookling sur des tracés différents. Ils ne se regrouperont qu'après avoir parcourus environ 13 kms.

C'est à partir du 20e km qu'ils quittent Brookling pour les quartiers du Queens autrefois berceau de l'insdustrie cinématographique américaine et aujourd'hui carrefour artistique de nombreuses cultures.

Les coureurs s'approchent de plus en plus des tours imposantes de la cité de Manhattan que l'on aperçoit de l'autre côté de la rivière East River

Vers le 25e km, ils traversent le pont de Queensboro pour rejoindre la 1ere Avenue de Manhattan longue de prés de 6 km et qui va les mener vers les quartiers du Bronx plus au nord, tout cela dans l'euphorie et l'effervescence des milliers de spectateurs qui criaient, dansaient, chantaient, priaient et soutenaient les coureurs de toutes leur force.

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L'arrivée dans le Bronx se fait par Willis Avenue pour une incursion d’un peu plus d’un kilomètre dans ce berceau du hip-hop et royaume des Yankees.

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Ils reviennent dans Manhattan par le pont de Madison Avenue et redescende vers le sud par la très célèbre 5e Avenue, pour ainsi dire les Champs Elysées de New-York.

Il reste à parcourir un peu plus de 7 km et la foule s'intensifie et avec elle les encouragements dits dans toutes les langues

Vers le 38e km, c'est l'entrée magique dans Central Park, cet oasis de verdure de 341 ha en plein milieu des gratte-ciel de Manhattan où les New-yorkais peuvent y trouver un moment de répit et de silence.

Voilà la statue de Christophe Collomb qui surplombe la place de Columbus Circle, plus que 600m à parcourir dans ce magnifique parc boisé de Central Parc aux couleurs de l’automne et des drapeaux flottants de toutes les nations représentées.

Enfin, quel final! Une arrivée digne de celle des cyclistes dans les étapes montagneuses du Tour de France, une ambiance qui vous donne le frisson et vous redonne du punch pour en terminer. Parce que souffrance et joie se mêlent dans chacun d'eux, beaucoup ne parvenaient pas à contenir leur émotion devant l'incroyable exploit qu'ils réalisaient.

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D'ailleurs, demandez à tous ceux qui ont déjà participé au marathon de New York et ils vous expliqueront comment la course les a touchés. Ils vous diront à quel point la ville et les spectateurs étaient responsables de leur donner cette impression.

Parce que le dimanche du marathon, la ville s’unit, spectateurs, bénévoles, employés des services techniques, police et secours. Ils montrent aux coureurs pourquoi la ville de New York, chaque premier dimanche de novembre, est le meilleur endroit au monde.

Malgré les souffrances qu’engendrent une épreuve de course de 42,195 km ou 26,2 miles, nos cinq athlètes gardent le souvenir d’avoir été les acteurs d’un événement sportif majeur.

Qu'importe le chrono, terminer le marathon TCS New York City est un moment dans la vie d'un coureur qu'ils n'oublieront jamais.