SALERS de rien mais c'est vachement dur !...
Un an après avoir amené 7 adhérents du club à La Pastourelle, Géraud reprenait du service pour organiser le déplacement afin de souffler les 20 bougies de ce rassemblement. Pour celles et ceux qui n'avaient pas lu le récit de l'édition 2017 oh combien mémorable, voici un petit résumé des épreuves organisées durant ces 2 jours : 2 randonnées pédestres, 3 courses VTT, 4 épreuves de course à pied allant d'une course déguisée à obstacles mitonnée par les barjots de MAD COW ( je vous conseille de jeter un œil sur leurs vidéos ), 1 course réservée aux féminines, et 2 distances de trail, soit plus de 4500 participants auxquels se rajoutent les accompagnants...
Ceux qui ont remis le couvert cette année sont Evelyne DE GIORGIS sur La Buronnière de 10kms, Lorraine ROBIN & Géraud DANGUILHEN sur le 53kms, et Eric ANGOSTO qui passe du 32kms au 53kms cette année. Côté "petits nouveaux" on trouve Anne KINZELIN sur le 32kms & Sébastien BESSON sur le 53kms. Arrivés le vendredi soir à leur buron qui leur servira de gîte pour ce weekend, ils iront retirer les dossards et visiter les stands le samedi matin, avant de revenir au buron pour préparer le repas de midi qui se prendra sur la terrasse en plein soleil avec vue sur le Puy Violent.
Première à ouvrir le bal du samedi c'est Evelyne qui partit à 16h faire une boucle accidentée autour de Salers parmi plus de 300 autres concurrentes, sous une douce chaleur et un soleil à nouveau présent sur le Massif Cantalien. Le parcours est plus difficile que l'an dernier, mais dans la montée finale sur le village par le Chemin des Loups et la Rue de la Martille, Evelyne ne faiblira pas et franchira la ligne d'arrivée sur l'Esplanade Barrouze en 1h18', satisfaite de sa course, et de pouvoir profiter maintenant du weekend, l'esprit libéré de tout stress.
Après une courte nuit de sommeil plus ou moins agitée, c'est au tour de Lorraine, Eric, Sébastien et Géraud de s'attaquer au plat de résistance de La Pastourelle : le Trail du Grand Cirque, 53kms et 2670 m. de dénivelé positif/négatif ( 2670 D+/- pour les initiés ). Géraud raconte :
" Le temps est au beau fixe et les quelques nuages lointains ne sont guère menaçants, bref l'idéal pour cette "ballade" dominicale pour les quelques 770 participants (soit plus de 50% en plus que la limite prévue aux inscriptions de cette épreuve...). Départ à 8h tranquille en montée et sans difficulté en direction du Suc Cobru, 1er ravito au son de la cabrette et de l'accordéon, puis Puy de l'Agneau à travers les pâturages verdoyants, nous avons vue sur le Puy Violent de l'autre côté de la vallée, que nous passerons à notre retour, mais il y a encore long à faire...Puis nous amorçons une descente sur un large chemin vers le Col de Néronne. Là, 2ème ravito, il y a du monde pour nous encourager, ça fait du bien, le soleil commence à chauffer, il ne faut pas négliger de s'hydrater... Puis nous filons dans un sous bois, c'est un peu plus accidenté, et le peloton des concurrents s'étire un peu plus en file indienne, chacun essayant de trouver son rythme de croisière. Arrivés à Impramau, nouveau ravito, et séparation des tracés du 53kms et du 32kms, pour plonger dans un bois direction Le Falgoux. Là ça se corse, le chemin est boueux, caillouteux, piégeux et sinueux. Les appuis sont incertains et la vigilance est de mise. Les rochers verts de mousse tendre offrent un paysage irréel avec ces rayons de soleil perçants les toutes jeunes pousses de feuilles des arbres. Arrivés au Falgoux (km 19), un ravito plus conséquent nous attends, justifié par le fait que ce qui arrive derrière va demander des forces : la montée sur Le Luchard, 6kms et plus de 600m. de dénivelé à digérer. Certains organismes donnent déjà des signes de fatigue, les souffles sont courts, et les jambes lourdes. Arrivés au Luchard à 1570m. d'altitude, dans cet étendue sauvage et hostile, une table avec juste de l'eau veillée par un signaleur, permet aux coureurs de mouiller leurs gorges asséchées. Le parcours continue sur un plateau, passe à travers un magnifique troupeaux de vaches salers à la robe accajou tout juste monté à l'estive, et prends la direction du Pas de Peyrol, au pied du Puy Mary. Ce géant qui nous attends, nous ne le voyons pas, pourtant il culmine à 1783m. mais il ne se montre pas, il reste caché, de peur que les coureurs ne s'effrayent en le voyant trop tôt et rebrousent alors chemin... le sentier est sur le flanc du Puy de la Tourte et c'est quand on arrive au bout que là il apparaît, ce vestige du plus grand stratovolcan d'Europe, Le Puy Mary. L'année dernière nous n'avions pas pû passer au sommet en raison de la neige tombée en abondance, mais cette année c'est pour nous !
Le ravito le plus complet nous attends, sucré, salé, et surtout de la soupe bien chaude et nourrissante ! Quittant cette "civilisation" retrouvée, nous repartons sur le flanc de la montagne pour contourner ce géant et récupérer le sentier qui monte au sommet par sa partie la plus brutale. Le déficit d'oxygène commence à se faire sentir, il faut adapter son allure à cette nouvelle contrainte. Arrivés au sommet, beaucoup de touristes sont là pour admirer un des plus beaux panoramas classé Grand Site de France, mais pour nous c'est l'heure de basculer de l'autre côté par des marches remarquables par la différence de hauteur et de longueur de chacune d'entre elles... un régal !!! Au Pas de Peyrol nous empruntons la route ( bizarre ce bitume...) direction Le Redondet. Reprise du chemin, ça déroule c'est super ! Mais là un signaleur nous indique qu'il faut partir à droite... à droite, mais y'a rien d'autre qu'une pente terrible face à nous... ben oui mais une plaque de neige instable empêche de prendre le tracé initial. Bon ok, mais là ça pique, ça n'en finit pas de monter, on s'agrippe aux plants de myrtille pour avancer, presque à 4 pattes. Enfin on rejoint un sentier, direction la Brèche d'Enfloquet, lieu où le 32kms nous rejoint, avec les randonneurs en sens inverse... ça commence à faire beaucoup de monde... Cerise sur le gâteau, le parcours du 32 continue tout droit à flanc de montagne, nous, nous la montons ( ou plutôt l'escaladons ) cette montagne. Ah il faut être costaud dans sa tête et ses jambes ! Bascule de l'autre côté et tout le monde se dirige vers le dernier sommet à passer, le Puy Violent. Normalement après ça descends "tranquille" jusqu'au pied de Salers. Mais pour cette 20ème édition il fallait corser les choses : donc nouveau "tracé" dans les prés à vaches, les sagnes ( NDLR : marais ), en devers, des bois pentus boueux à souhait, en résumé fort désagréable ! Enfin St Paul de Salers, ouf, plus que 2 kms, dernier ravito... Un ravito à 2kms de l'arrivée ?!?! Et oui car c'est à partir de là que nous attendent 2kms de montée sèche, brutale, exténuante, où les dernières forces sont extirpées des organismes, nos oreilles entendants le speaker et les encouragements du public au dessus de nos têtes. C'est avec la volonté farouche d'en finir que l'on rentre dans le village dans un tonnerre d'applaudissements jusqu'à la ligne d'arrivée libératrice."
A ce "jeu" là, Anne, pour son 1er vrai trail boucle les 32kms en 5h02', très satisfaite de l'avoir fait.
Géraud termine le Grand Cirque en 7h23', Lorraine en 8h29', Sébastien - un mois tout juste après son tout premier marathon à Annecy - termine son tout premier Trail Long en 9h41', et enfin Eric pour son baptême aussi sur une telle distance en 10h03'. A l'arriée, c'est une assiette de pays qui réconfortera les participants avec entre autres truffade, charcuterie et bien sûr fromage.
Mais La Pastourelle ne s'arrête pas là, car si cette course est une des plus conviviales de l’Hexagone, c'est aussi pour sa soirée de clôture : cette année ce seront 2700 repas servis à table sous un chapiteau immense, le tout animé par les Bandas du Sud-Ouest qui auront été de la fête du matin au soir, et le groupe Corto Maltese pour danser, sauter, chanter, taper dans les mains jusqu'à une heure avancée de la nuit. Si, si, c'est possible même après la course...
Un grand "MERCI !" aux 500 bénévoles ( ça fait rêver...) présents partout, dévoués, aimables, souriants et encourageants, aux secouristes, aux spectateurs, et bien sûr à Philippe BARRIÈRE, patron de cette PASTOURELLE depuis 20 ans.
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