FÊTE DE L'ESCARGOT LE WEEK-END DERNIER

du Trail de l'escargot...

Ce samedi 24 juin 2017 avait lieu à Vergèze le Trail de l'Escargot organisé par l'ASSP Vergèze. Plusieurs épreuves sont au programme avec à 19h00,  un 30kms ( 800m. de D+), et à 20h00. un 12kms (300 m. de D+) en solo, relais ou Marche Nordique. C'est parmi les 200 concurrents sur le 12kms solo qu'a pris le départ Audrey ARRONIZ. Le parcours est superbe, ça monte dès le départ et ça change du terrain habituel d'entraînement. Le balisage ne laisse pas la place à l'erreur. Audrey restera impressionnée par la vitesse des marcheurs qui en côte ont un rythme d'enfer. L'ambiance est très conviviale, et pour couronner la bonne impression générale, une paëlla est offerte à l'arrivée, que demander de plus ? Son temps : 1h41'55"

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... à CHAMONIX MONT-BLANC

C'est vers la Savoie que l'on retrouve aussi le week-end dernier Evelyne DE GIORGIS, Lorraine ROBIN, Christian ROZIER & Géraud DANGUILHEN.

Tout commence le samedi à 13 heures avec le départ des 10Kms ( 325m. de D+/- ) sous une chaleur écrasante. C'est Evelyne qui prends le départ, dans le 4ème sas. Et oui, 1800 participants sur cette distance, c'est un air de Nationale 7 en plein mois d'août ! Donc 4 vagues espacées de quelques minutes permettront aux concurrents de s'étirer sur les pistes de ski de fond en fond de vallée de Chamonix. Puis à l'ombre d'un sous bois le sentier s'élève brutalement parmi les racines et rochers. La file indienne est alors formée. La descente technique qui s'ensuit ne permettra pas non plus de dépassement, sous peine de prise de risques insensée. Sur la fin du parcours, même si c'set plus roulant, c'est bien la chaleur qui alourdit les jambes des participants. Et il n'y a pas un seul ravito.... On en observera des malaises à l'arrivée. Mais pas pour Evelyne qui en 1h34'41" se classe en milieu de tableau de sa catégorie. 

Puis vînt la nuit où nos amis essayèrent de trouver le sommeil . C'était sans compter sur l'orage qui éclata sur les montagnes entourant Chamonix, les éclairs déchirant le ciel et laissant entrevoir l'Aiguille du Midi et le Massif du Mont-Blanc étreints par des nuages inquiétants.

Ah non, ça n'allait pas faire comme à La Pastourelle quelques semaines plus tôt ..... La pluie pris alors le relais et le réveil à 4 heures fût bien difficile.

Mais voilà, inscrits en octobre 2016 au tirage au sort pour participer au Marathon du Mont-Blanc en juin, il faut bien prendre ce qui vient le jour "J". Les organisateurs avaient prévu et anticipé cet épisode pluvieux et un plan "B" était prêt. 

C'est alors avec une mine inquiète et pas mal d'appréhension que se rendirent à 6h. au centre-ville de Chamonix Lorraine, Christian et Géraud. C'est noir de monde, ça va dans tous les sens, une vraie fourmilière... Il faut d'abord trouver le point de dépôt des sacs, l'arrivée étant prévue à 1000m. au dessus de Chamonix. Puis se rendre à La Place de l'Amitié ( quel beau nom ) pour rentrer dans le sas de départ. Nous sommes plus de 2000 au départ, et là tout le monde part ensemble. Après un briefing du Directeur de Course qui nous donne les consignes, et surtout la météo qui permet de suivre le tracé d'origine, c'est au son de Hells Bells d'AC-DC que le décompte du départ est donné, frissons garantis et larmes d'émotions ! Et c'est parti pour une traversée de Chamonix pour remonter la vallée en direction de l'Argentière. La foule compacte et enthousiaste à cette heure matinale nous applaudit, nous encourage. Sont-ils là pour Kilian Jornet, l'Ultra-terrestre, ou pour l'ALSG Team ? J'opte pour le 1er choix... Le ciel est chargé, les nuages accrochés à la montagne, et ça ne semble pas vouloir se lever. Les 17 premiers kilomètres se font en sous-bois, c'est vallonné mais pas technique.Le peloton s'étire gentiment, sortant peu à peu de sa torpeur. Le ciel lui s'assombrit de plus en plus. La pluie commence à tomber, la terre se changer en boue, et la température devient plus fraîche. Et il y a du monde pour nous encourager, c'est inouï. Arrivé à Vallorcine, premier gros ravito. Le plus dur est à venir alors on prends son temps pour faire le plein. La pluie a cessé. On attaque 6kms de montée et presque 1000m. de dénivelé pour passer l'Aiguillettes des Posettes. Le brouillard s'épaissit, donnant l'impression de rentrer dans du coton. Le passage du sommet à 2201m. ne nous permettra pas d'observer le panorama, et encore moins la descente tant sa technicité est redoutable. Racines et rochers glissants sont des pièges tendus à chacun des appuis. Un rayon de soleil vient enfin nous saluer à l'approche de Tré Le Champs, vers le 30ème kilomètre. Là aussi gros ravito, à consommer sans modération. La course n'est pas finie... Et effectivement le final sera très exigeant : il faut passer Le Bechar puis la longue ascension vers La Flégère (1865 m) et le final à Planpraz (2016m). Mais que ce fut long ...

Certains diront que nous avons couru à la vitesse d'un escargot, d'autres que nous en avons bavé tel un escargot, mais finir le Marathon du Mont-Blanc est déjà une victoire sur soi-même. Mais si les chronos vous intéressent, alors Géraud mit  6h24'04", Lorraine et Christian 7h18'41", bien loins derrière Kilian Jornet qui mit 3h45' pour parcourir les 42kms et 2700m. de D+... 

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